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Négocier le prix d’achat d’une Villa

Catégorie : Immobilier

Pour bien réussir votre achat immobilier, la négociation du prix d’achat d’une villa est une étape primordiale. Quelle stratégie adopter ? Si il n’y a aucune règle la matière, il existe bel et bien quelques trucs et astuces à avoir à l’esprit.

A l’heure actuelle, rares sont les ventes qui se font sans négociation. Vous pouvez négocier le prix d’achat, les frais d’agence immobilière, le taux d’intérêt du prêt, etc. Mais la négociation la plus importante reste sans aucun doute celle du prix d’achat, car si le taux de votre emprunt peut se renégocier ultérieurement, quand les conditions de marché s’améliorent, le prix d’achat ne se révise plus une fois qu’il est fixé dans le compromis.

Mais concrètement, comment faire pour bien négocier le prix d’achat d’une Villa ? À défaut de recette miracle, chaque situation étant unique, FesImmo vous refile quelques bons trucs et astuces pour convaincre.

Toutes les techniques de négociation sont bonnes

Pour négocier le prix du bien que vous souhaitez acheter, vous pouvez adopter une ou plusieurs des stratégies suivantes:

Étudiez le marché de l’immobilier. En analysant les biens similaires en vente sur le marché, vous aurez une base pour négocier votre prix d’achat, même si comparaison n’est pas raison… En outre, si l’offre de biens d’un même type est supérieure à la demande, vous pourrez mettre en concurrence plusieurs vendeurs. D’ailleurs, si vous avez plusieurs biens en vue, une bonne tactique pourrait être de remettre des offres très basses pour tous ces biens… En espérant qu’un des vendeurs acceptera.

Soulignez les défauts de l’habitation (vétusté, situation, surface habitable…), et les coûts que les travaux nécessaires engendreront (isolation conformité électrique…). Attention : pour rester crédible, vous devez trouver le juste milieu, en vous montrant intéressé par le bien… mais pas à n’importe quel prix !
Commencez par faire une offre très basse, puis proposez progressivement un prix un peu plus élevé.
Annoncez votre prix maximum non négociable et attendez que le temps joue en votre faveur si le vendeur n’accepte pas immédiatement vos conditions. Cette technique est évidemment risquée…

Négocier la baisse du prix

Beaucoup diront qu’une négociation immobilière classique porte, en moyenne, sur 10 à 15 % du prix affiché au départ. Vous pourrez toutefois parfois négocier jusqu’à 50 % ! Tout dépendra souvent de l’état d’esprit du vendeur… Et de sa situation personnelle.

Considérez le prix d’achat obtenu au final

Méfiez-vous des vendeurs qui augmentent expressément leur prix pour vous donner l’impression de faire une bonne affaire après avoir négocié une offre inférieure. A l’issue de la négociation, regardez le prix que vous êtes parvenu à obtenir et non la réduction elle-même. Une négociation de 10 % sera un véritable exploit pour certaines ventes tandis que pour d’autres, une négociation de 20 % ne signifiera pas nécessairement que vous avez fait une bonne affaire.

Méfiez-vous davantage des annonces immobilières de particuliers

Dans la plupart des agences immobilières, vous ne trouverez pas de biens surestimés à plus de 20 % contrairement aux sites d’annonces immobilières, où certains particuliers essaient de vendre leur bien à un prix beaucoup plus élevé que celui du marché.

Vérifiez la date de mise en vente du bien

La date de mise en vente du bien et son historique constituent des informations importantes pour négocier au mieux votre prix d’achat. Un bien n’est pas vendu après 5 ou 6 mois ? Le prix demandé est forcément trop haut. N’hésitez donc pas à négocier fermement votre prix ! Dans le même esprit, tentez de savoir si le vendeur est pressé de vendre, cela pouvant évidemment influencer sa marge de manœuvre.

Ne dévoilez jamais votre budget !

Évitez à tout prix de dévoiler au vendeur votre budget d’achat. Pour peu qu’il se situe dans la fourchette qu’il s’est fixée, il pourrait se servir de cette information à votre désavantage, en jouant sur votre marge de manœuvre maximale.