+212 6 75 04 09 75

Fès Immobilier

Search More

Blog

Immobilier de luxe au Maroc

Catégorie : Immobilier

Si la morosité économique ambiante a donné un coup de frein aux ventes dans le secteur immobilier, il n’en demeure pas moins que des villes comme Casablanca et Rabat soutiennent toujours l’offre, particulièrement dans le haut standing où les modes de vie de ses citadins commencent à changer.

Selon l’indice des prix des actifs immobiliers, publié par Bank Al-Maghrib et l’Agence de la conversation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC), 26 171 transactions immobilières ont été réalisées au cours du premier trimestre, soit un recul de 8,1% par rapport à la même période de l’année dernière. Le recul est de 6,7% par rapport au quatrième trimestre 2012, selon le même indice. Le tassement des ventes est donc réel, mais il est à relativiser selon les projets, les villes et les segments de construction. La classe moyenne étant un excellent moteur de croissance de la consommation de manière générale. Des schémas non exhaustifs le rappellent mais cette demande ne peux être visible à travers les statistiques car aucune étude de comportement du consommateur dans ce domaine n’a encore été effectuée.

Le marché est prometteur, compte tenu du désir fort des Marocains de devenir propriétaires…

C’est ainsi que les opérateurs du secteur demeurent confiants. D’ailleurs, William Simoncelli, directeur de l’agence Carré Immobilier, en témoigne. «Le tassement a eu lieu vers l’été 2012. Nous avons vécu un réel ralentissement à cette période, mais les prix de vente n’ont pas baissé, notamment à Casablanca. Dans d’autres villes, il y a eu une revalorisation par une indexation sur la valeur réelle des biens. Ce phénomène étant expliqué par une perte de confiance et un attentisme de la part des acheteurs. A Casablanca, je ne pense pas qu’il y aura une baisse des prix compte tenu des hausses des matières premières comme le ciment, l’acier et autres. Par ailleurs, l’immobilier représente, aujourd’hui, la seule alternative pour un investisseur qui souhaite minimiser les risques. Le comportement chaotique de la Bourse laisse à penser, en effet, que certains investisseurs vont s’orienter vers le marché de l’immobilier».
Du côté des promoteurs, les principaux mastodontes qui opèrent dans le segment du haut standing affichent des chiffres de ventes et des prévisions de livraison des habitations très optimistes. Prestigia, la marque premium du groupe Addoha, s’impose par la taille de ses projets. A travers 8 programmes, représentant 25 500 unités, le groupe entend bien se maintenir en tant qu’opérateur incontournable dans ce segment. «Notre objectif de marge est fixé à 20% seulement, contrairement à nos concurrents. Nous avons par ailleurs les coûts de construction les moins élevés, compte tenu des volumes. Notre stratégie valorise également des accords stratégiques avec les partenaires, ce qui nous renforce dans notre pouvoir de négociation». Pour son directeur général, Jawad Ziyat, la recette est simple.

De son côté, le groupe Palmeraie Développement représente aussi un poids lourd dans le haut standing. Cinq projets de luxe marquent son empreinte à Casablanca, Marrakech et Tanger. Le promoteur compte se distinguer par la qualité de ses constructions et le choix des sites d’implantation.

Yasmine  agence Immobilier mise pour sa part sur des projets alliant cité et jardin. La commercialisation de son troisième projet haut standing au quartier Anfa Club à Casablanca devait démarrer le 15 juin. L’opérateur se positionne actuellement sur trois projets de haut standing et sa politique de communication se veut agressive pour doper les ventes.

Pour le promoteur Naciri Développement, son projet Casadiaa mise sur un argument fort qui le place d’entrée dans le segment du luxe : le plain-pied. A travers une offre intégrant 4 modèles de villas avec un prix de démarrage d’environ 6 MDH, le promoteur de Casadiaa a voulu en faire sa véritable signature pour le futur.

De son côté, Chaabi lil Iskane inaugure le «Real Estate» avec un concept innovant. A travers ce nouveau projet, le promoteur compte offrir une cité jardin dans la ville impériale. Le projet qui a démarré au mois d’avril 2013 devra être livré à la fin de l’année 2015.

Dans sa diversité, le groupe Alliances a su se distinguer, pour sa part, dans son offre. Ses 7 projets en cours le révèlent par leur démarcation et le choix des matériaux.

Akwa Immobilier innove, quant à elle, à travers le projet Villa des Près à Casablanca, sur la route de Dar Bouazza et l’autre, Place des Zaers, en plein cœur du quartier Souissi à Rabat. A travers ses 3 milliards d’investissement, Akwa Immobilier Developpement confirme son poids dans le secteur.

Tout compte fait, les nombreux projets des uns et des autres confirment l’existence d’une demande réelle guidée notamment dans les grandes villes par un fort désir des citadins de s’éloigner du centre-ville et acquérir une résidence loin des nuisances et du stress ambiant. Un nouveau style de vie du citoyen se profile à l’horizon. Les aménageurs devront en tenir compte sans plus tarder.

 

source:La vie éco